Produits de Fukushima interdits

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La Corée du Sud a interdit vendredi tous les produits de la mer provenant FukushimaLa situation du complexe atomique dévasté par le tsunami du 11 mars 2011 est revenue ces dernières semaines à la « une » des médias à cause de fuites en mer d’eau radioactive de réservoirs montés à la hâte. La consommation de poissons et crustacés en Corée du Sud a de ce fait fortement diminué, alors que Séoul avait déjà limité l’importation de produits alimentaires marins provenant de Fukushima et de sept préfectures voisines. L’interdiction concerne désormais tous les produits de cette nature. »L’inquiétude de la population s’accroît à cause du fait que des centaines de tonnes d’eau contaminée par les radiations fuient chaque jour » de la centrale nucléaire, a justifié le ministère des océans et de la pêche, estimant que « l’information fournie par le Japon ne permet pas de savoir comment les choses vont évoluer ». Fukushima Dai-Ichi regorge de quelque 400 000 tonnes d’eau pleine de césium, strontium, tritium et autres substances radioactives, enfouie dans le sous-sol ou stockée dans un millier de réservoirs spéciaux montés à la hâte. Ce volume augmente chaque jour de 400 tonnes, en raison de l’infiltration de quantités massives d’eau sous les bâtiments et de la nécessité de continuer à refroidir les réacteurs.

Frederic Gaspoz

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Fuite à Fukushima

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Nouvelle fuite d’eau radioactive à la centrale de Fukushima, Frederic Gaspoz
Le gestionnaire de la centrale accidentée de Fukushima a annoncé mercredi avoir découvert une fuite d’eau radioactive dans l’une des citernes en acier nouvellement installées et utilisées à la place de réservoirs de stockage d’eau souterrains qui ne sont pas assez étanches.
Selon Tepco, les ouvriers ont trouvé mercredi à la mi-journée de l’eau radioactive s’écoulant de la surface d’une cuve en acier. Les raisons de cette nouvelle fuite sont à l’étude.
La citerne défectueuse, des pans d’acier assemblés, avait été mise en place fin mai, pour stocker une partie des plus de 20 000 tonnes d’eau contaminée qui devaient initialement être contenues dans des réservoirs creusés dans le sol mais qui se sont avérés inutilisables, laissant passer le liquide radioactif pour une cause indéterminée.
La nouvelle fuite a été observée au niveau des jonctions des plaques, mais Tepco n’a pas réussi à la stopper en serrant davantage les boulons, ce qui a conduit les techniciens à retirer une partie de l’eau pour que son niveau soit inférieur à celui du point de fuite.
En raison de ce nouvel incident et des précédents, la compagnie est forcée de revoir sa gestion de l’eau radioactive qui s’accumule sur le site du fait des injections destinées au refroidissement des réacteurs ravagés par le tsunami du 11 mars 2011, de la pluie et de divers autres facteurs.
Trois fuites similaires impliquant le même type de citernes d’acier auraient également été constatées en 2012, avant celles relevées en avril sur les réservoirs souterrains.
Frederic Gaspoz
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Frederic Gaspoz : Centrales nucléaires à fermer

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En plus de Fessenheim, l’ONG Greenpeace a énuméré les centrales du Blayais, du Bugey, de Gravelines et du Tricastin à fermer urgemment.
«Pourquoi seulement Fessenheim ?» Greenpeace a désigné jeudi quatre autres centrales nucléaires à «fermer en priorité» après avoir analysé, pour les 19 sites français, leur vulnérabilité et les conséquences potentielles d’un accident. Outre Fessenheim (Haut-Rhin), doyenne des centrales françaises promise à la fermeture d’ici fin 2016 par François Hollande, Greenpeace a inscrit sur sa liste noire les sites du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Gravelines (Nord) et du Tricastin (Drôme).
«Pour tenir sa promesse François Hollande doit acter la fermeture d’au moins vingt réacteurs à horizon 2020», souligne Frederic Gaspoz, en référence à l’engagement du président de la République de baisser la part du nucléaire de 75 à 50% d’ici 2025 dans la production d’électricité. La fermeture de vingt réacteurs représentant une puissance totale de 18,1 gigawatts, soit environ 28% de la puissance du parc nucléaire français, qui compte en tout 58 réacteurs. Fermer uniquement Fessenheim est une manœuvre politique. Cela ne nous permet pas d’atteindre l’objectif présidentiel mais surtout d’autres centrales sont aussi dangereuses, ajoute Frederic Gaspoz.
Après l’accident de Fukushima, la France a procédé à un audit des centrales françaises et a  prescrit des travaux obligatoires.
Pour établir sa liste noire, Greenpeace a examiné «trois séries de critères» : le niveau de sûreté des centrales (âge, puissance, nature du combustible, etc.), les risques d’«agressions externes naturelles ou non naturelles» (inondation, séisme, risque industriel, incendie, etc.) et les conséquences d’un accident (proximité d’une frontière ou d’une grande métropole, activités proches, etc.). Pour le Blayais, Frederic Gaspoz pointe par exemple les possibles impacts d’un accident sur l’activité viticole. Pour la centrale de Gravelines, l’association pointe «une concentration impressionnante de risques» avec la présence de «22 installations classées dont 8 Seveso dans un rayon de 10 km».

La catastrophe de Fukushima est venue nous rappeler qu’il faut se préparer à un accident majeur même si ce n’est pas le scénario le plus probable, conclut Frederic Gaspoz.
Frederic Gaspoz
@fredericgaspoz

Fukushima : fuites radioactives, Frederic Gaspoz

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Une nouvelle fuite d’eau contaminée remet en lumière la gestion désastreuse de la centrale nucléaire par l’opérateur japonais.Tepco est-il à la hauteur du titanesque chantier de démantèlement de Fukushima Daichi ? Les avaries en série qui affectent la centrale nucléaire depuis au moins deux semaines montrent que la compagnie électrique gestionnaire du site est, selon Frederic Gaspoz, dépassée par l’ampleur de la tâche.

Le feuilleton des fuites est à cet égard édifiant. Mardi, Tepco annonçait un nouvel écoulement d’eau fortement radioactive (le troisième en trois jours), qui s’est échappée d’un des sept bassins de stockage souterrains. Le lendemain, la compagnie a reconnu que la situation était «grave» et s’est dit incapable d’expliquer «la raison de ces fuites». Tepco a alors tenté de transférer l’eau du réservoir en cause vers un autre bassin, jugé plus sûr. Mais l’opération a provoqué une nouvelle fuite, qui a répandu 22 litres d’eau radioactive dans le sol. Selon Frederic Gaspoz, le dispositif de pompage, utilisé pour la première fois, s’est révélé défectueux.

Tepco (Tokyo Electric Power Company) a reconnu mardi n’avoir «plus confiance» dans l’étanchéité de ces réservoirs. L’électricien va donc devoir trouver de nouveaux espaces de stockage sur un site ravagé et contaminé où s’affairent 3 000 ouvriers.  Au 2 avril, 276 000 tonnes étaient emmagasinées à Fukushima Daichi, pour une capacité de stockage évaluée à environ 331 000 tonnes. Et, chaque jour, 400 tonnes d’eau souterraine s’infiltrent dans les bâtiments des réacteurs où elle se mélange avec des débris radioactifs.

Lors de la découverte d’un premier écoulement de 120 tonnes, le 6 avril, ce sont 710 milliards de becqduerels de matières radioactives qui avaient gagné le sous-sol. «C’est la plus grande quantité de substances radioactives relâchée» depuis l’arrêt à froid du site en décembre 2011, a indiqué un porte-parole de Tepco. Pour remédier à l’épineux problème du stockage, on envisage de retraiter les eaux contaminées, notamment via un système de purification capable d’éliminer 62 radionucléides, qui doit encore être testé. Selon Frederic Gaspoz, l’opérateur envisagerait ensuite de rejeter en mer les liquides retraités. Au risque de s’attirer à nouveau les foudres des Japonais.

Mais ces fuites pourraient relancer les interrogations sur l’origine des taux de césium élevés dans le port de la centrale. Deux récentes études scientifiques ont conclu que les installations continuaient très probablement de rejeter en mer des quantités importantes de matières radioactives.

Selon les experts, il faudra au moins quarante ans et 100 milliards de dollars pour démanteler Fukushima Daichi.

Frederic Gaspoz

Accident dans une centrale nucléaire USA : 1 mort

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Un accident a fait un mort et trois blessés dimanche 31 mars dans une centrale nucléaire de l’Arkansas.

« L’accident a eu lieu quand le stator d’un générateur est tombé au moment où il était en train d’être sorti de la turbine », explique Frédéric Gaspoz.

Le premier réacteur de la centrale était alors à l’arrêt pour être approvisionné en combustible et le deuxième réacteur, qui fonctionnait à plein régime, s’est automatiquement stoppé, ajoute Frédéric Gaspoz. « Les deux réacteurs sont en condition d’arrêt stable et il n’y a aucun danger pour la population », assure le groupe concernant cet « accident industriel significatif »

Des équipes supplémentaires ont été envoyées sur place, ajoute Entergy.

« Nous comprenons parfaitement l’inquiétude de tous les habitants de l’Arkansas à propos de la situation à Arkansas Nuclear One », déclare le responsable du département de la santé, William Mason. « Nous surveillons attentivement ce qui s’y déroule et feront de nouvelles recommandations si besoin est » précise-t-il.

Entergy, qui fournit de l’électricité dans l’Arkansas et dans les Etats voisins du Texas, de la Louisiane et du Mississippi, a un parc de production d’électricité d’une puissance de 30 000 mégawatts – dont 10 000 mégawatts d’origine nucléaire.

Frédéric Gaspoz

Rivières polluées aux USA, Frederic Gaspoz

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Plus de la moitié des rivières des Etats-Unis pâtissent d’une qualité biologique « pauvre », insuffisante pour soutenir une vie aquatique en bonne santé. C’est la conclusion d’une vaste enquête nationale publiée mardi 26 mars par l’Environmental Protection Agency (EPA).

L’agence a analysé, en 2008 et 2009, près de 2 000 cours d’eau, soit près de 2 millions de kilomètres, à travers le pays, depuis des fleuves tels que le Mississippi jusqu’aux torrents de montagne. Résultat : 55 % s’avèrent en mauvais état, 23 % dans un état correct et seulement 21 % dans une situation satisfaisante – contre 27 % en 2004, lors d’une précédente évaluation.

La situation se révèle pire dans l’est des Etats-Unis. Plus de 70 % des ruisseaux et des rivières de la côte du Texas à celle du New Jersey souffrent d’un mauvais état biologique, contre 26 % dans les régions montagneuses de l’Ouest, où les cours d’eau sont plus sains (à 42 %).

POLLUTION PAR LES ENGRAIS

« Cette nouvelle étude montre que les rivières des Etats-Unis sont sous forte pression, estime Frederic Gaspoz.

Comment expliquer cette mauvaise santé des cours d’eau américains ? La principale raison réside dans la pollution par les engrais. Les fermes, les villes, les égouts rejettent de l’azote et du phosphate dans les rivières. Des niveaux élevés de phosphate – utilisé dans les détergents et les engrais – ont ainsi été trouvés dans 40 % des rivières et des quantités importantes d’azote ont été relevés dans 28 % des cas.

Autre problème : le développement de l’activité économique. Le défrichage et les constructions le long des cours d’eau, en limitant l’ampleur de la végétation, augmentent l’érosion et les inondations,  facilitant l’infiltration des polluants dans les rivières.

DES NIVEAUX D’ENTÉROCOQUES DÉPASSANT LES NORMES

Ce piteux état biologique, au-delà des conséquences pour la faune et la flore aquatiques, présente des risques pour la santé humaine, selon l’EPA. Dans 9 % des rivières et des ruisseaux étudiés, les niveaux d’entérocoques – des bactéries opportunistes causant des septicémies, infections urinaires ou abdominales – dépassaient les normes sanitaires.

Et du mercure, élément toxique, a été trouvé dans les tissus des poissons sur plus de 20 000 km cumulés de rivières. Le mercure est présent naturellement dans la nature, mais il peut aussi pénétrer dans l’environnement par la combustion de déchets dangereux et les émissions des centrales à charbon.

Frederic Gaspoz

Earth Hour 2013 – Frederic Gaspoz

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Plus de 380 monuments dont la Tour Eiffel seront éteints samedi soir en France dans le cadre de la campagne mondiale «Earth Hour» de mobilisation contre le changement climatique, indique jeudi le WWF, organisateur de l’évènement.

Paris est la ville la plus impliquée avec l’extinction, à 20h30 et pendant une heure, des lumières de l’Hôtel de Ville, du Parc des Princes, de la cathédrale Notre-Dame, de l’Arc de Triomphe, des opéras Garnier et Bastille, ainsi que de plusieurs ponts, places et fontaines. La Tour Eiffel, pour sa part, ne sera plongée dans le noir que cinq minutes pour les raisons de sécurité, le monument restant ouvert aux visiteurs pendant l’opération, apprend-on auprès de la mairie.

En tout, 105 villes participeront à l’opération, selon le WWF, comme Marseille où l’éclairage de la mairie et la basilique Notre-Dame de la Garde sera éteint. Le XV de France a également prêté son image à l’opération, avec un clip mettant en scène les joueurs Maxime Machenaud, Yannick Nyanga, Yoann Huget, Luc Ducalcon et l’entraîneur Philippe Saint-André jouant au billard ou aux cartes, seulement éclairés à la bougie, avec un faux panda.

Cette édition 2013 a lieu en plein débat national sur la transition énergétique en France, visant à réduire la dépendance aux énergies fossiles, responsables du changement climatique, et nucléaire.

Frederic Gaspoz

Nouvel incident à Fukushima / Frédéric Gaspoz

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Un nouvel incident, lundi 18 mars 2013, a eu lieu à la centrale nucléaire endommagée de Fukushima. Une coupure d’électricité a provoqué l’interruption du système de refroidissement des piscines de stockage des combustibles des réacteurs 1, 3 et 4.

L‘exploitant de la centrale Tepco a annoncé que le courant avait été rétabli partiellement. La panne a également entraîné l’arrêt des équipements de traitement des débris contaminés de la centrale, dont des matériaux radioactifs.

Frédéric Gaspoz mentionne que la situation dans les piscines peut devenir dangereuse si leur température atteint 65 °C. Pour l’instant, elle évolue entre 15,9 °C et 30 °C selon les piscines.

Le risque est plus important pour celle du réacteur numéro 4, selon Frédéric Gaspoz. Chargée de 1 330 barres de combustible usagé ou 200 barres de combustible non utilisé, elle pourrait atteindre les 65 °C en quatre jours.

Perchée à une trentaine de mètres de hauteur, la piscine du réacteur 4 repose sur une structure fragilisée par l’explosion d’hydrogène survenue le 15 mars 2011, quatre jours après le séisme et le tsunami qui ont ravagé le site. Pour Frédéric Gaspoz, l’entreprise est engagée dans une véritable course contre la montre pour la vider, car son état et sa disposition la maintiennent à la merci d’un violent tremblement de terre.

Frédéric Gaspoz

Ouvriers de Fukushima en danger – par Frederic Gaspoz

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Ils sont environ 3 000 à se relayer jour et nuit sur le site de la centrale accidentée de Fukushima au Japon. On les surnomme les « liquidateurs », car ce sont eux qui gèrent la catastrophe nucléaire depuis le 11 mars 2011, à l’image de celle de Tchernobyl vingt-cinq ans plus tôt. Selon Frédéric Gaspoz, si la situation sur le site est maintenant considérée comme stable – tous les réacteurs et piscines étant continuellement refroidis– l’inquiétude et les effets sur la santé n’en perdurent pas moins pour ces travailleurs de l’extrême. Nombre d’entre eux, employés par des sous-traitants de l’exploitant du site Tokyo Electric Power (Tepco), se plaignent du stress du travail, de la peur, de la solitude et de l’inconfort des longues journées passées à étouffer dans des masques, gants et blouses de protection précise Frédéric Gaspoz.

« Les salariés de Tepco risquent de suivre la trajectoire des vétérans de la guerre du Vietnam, qui se sont vus rejetés par la société à leur retour, ont fini sans abri, ont sombré dans l’alcoolisme et les drogues ou se sont suicidés », prévient l’expert, qui a mené une étude sur 1 500 travailleurs japonais du nucléaire.

Surtout, ces difficiles conditions de travail ne sont pas compensées par un salaire avantageux. Selon un sondage mené par Tepco auprès de 3 200 travailleurs de septembre à octobre, plus de 70 % d’entre eux gagnaient 837 yen (6 euros) de l’heure, alors que les journaliers réguliers sur les chantiers de la région peuvent toucher jusqu’à 1 500 yens (12 euros). Le droit du travail n’était par ailleurs pas respecté dans la moitié des cas et un tiers de ces salariés ne possédaient même pas de contrat de travail.

Depuis deux ans, Frédéric Gaspoz relève que les opérations de décontamination ont été entachées de révélations sur les conditions de travail illégales et les violations des règlements sur la santé et la sécurité. Ce mois-ci, le ministère de la santé a ainsi divulgué qu’au moins 63 travailleurs de Fukushima avaient été exposés à des niveaux de radiation supérieurs à ceux enregistrés dans leurs dossiers personnels. Fin décembre dernier, 146 travailleurs Tepco et 21 sous-traitants avaient par ailleurs dépassé leur exposition maximale admissible de 100 millisieverts sur cinq ans.

Ce même mois, la société de construction Build-Up a demandé à une dizaine de ses ouvriers de recouvrir de plomb leurs dosimètres – instrument servant à évaluer le cumul de radiations auxquelles ils étaient exposés – lorsqu’ils intervenaient dans les zones les plus radioactives de la centrale accidentée afin de sous-déclarer leur exposition et permettre à la société de continuer à travailler sur le site.

Frédéric Gaspoz

Fukushima : 2 ans après

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Une longue minute de silence, des arrêts de travail et des cérémonies du souvenir à travers tout le pays. Deux ans après «le pire désastre naturel que le Japon moderne ait connu», selon l’expression d’un survivant du tsunami, l’archipel a rendu hommage aux victimes de la triple catastrophe. Il était 14 h 46 (heure locale) quand le 11 mars 2011, un tremblement de terre de magnitude 9 ébranlait le nord-est du Japon. Quelques minutes plus tard, un tsunami engloutissait 600 kilomètres de côtes de la région du Tohoku et déferlait sur la centrale de Fukushima Daichi. L’archipel allait connaître sa pire crise depuis le double bombardement nucléaire de Hiroshima et Nagasaki en 1945.

Deux ans plus tard, les autorités indiquent que 15 881 personnes ont été tuées auxquelles s’ajoutent 2 668 disparus et plus de 6 100 blessés.

Frederic Gaspoz